Il paraît que l’on gagne sa vie?! Drôle d’expression. Qui a décidé que travailler devait être un fardeau? Entre ce que l’on rêvait de faire enfant, ce que l’on fait maintenant et ce que l’on aime réellement faire, il y a souvent tout un univers. Mais pourquoi est-ce ainsi? Est-ce dû à notre éducation parentale, à la société en général ou tout simplement à nos peurs?

Peut-être est-ce un amalgame de tout en fait. Reprenons depuis le début, il est certain que notre éducation parentale a un certain impact sur nos valeurs d’aujourd’hui: bonnes ou mauvaises. Vos parents avaient-ils la fibre entrepreneuriale ou étaient-ils plutôt exécutants? Étaient-ils bohèmes ou se sont-ils installés à quelques pâtés de maison de vos grands-parents? Qu’on le veuille ou non, nos parents ont bel et bien eu un impact sur qui nous sommes aujourd’hui et ce que nous faisons de notre vie.

La société joue aussi un grand rôle en ce qui concerne notre travail. Nous avons beau nous faire dire que nous sommes venus au monde dans un pays démocratique, il demeure tout de même que notre système d’éducation est basé entièrement sur des métiers d’exécutants et est très peu axé sur l’autonomie financière ou entrepreneuriat, mis à part les garagistes, coiffeuses et autres du genre.

Avez-vous déjà eu une « crise existentiel » et désirez changer d’emploi? Si oui, avez-vous remarqué que ce qui vous est offert est, plus souvent qu’autrement, changer quatre trente sous pour une piastre? Ce que je veux dire, c’est que lorsque vous regardez les emplois offerts, quels avantages réels vous offrent-t-ils? Vous passez quoi… près de la moitié de votre vie au travail? Ok peut-être plus le tiers, mais bref, votre temps, est aussi votre vie. Alors, quels avantages réels désirez-vous pour votre vie? Un salaire, une assurance dentaire, un fond de pension… Sérieusement, pourquoi restez-vous à un endroit où l’on  vous considère que comme un numéro? Où votre potentiel n’est pas mis en valeur? Dans un emploi qui va à l’encontre de vos valeurs? C’est la peur! (et le surendettement 😉 S’il vous reste 3 ans avant votre retraite, et bien là, c’est une autre histoire.  Je comprends que vous ne vouliez pas changer, mais encore….

La combinaison de notre éducation, de la société et de nos peurs nous figent, nous mets des œillères et nous emprisonnent dans un travail qui, souvent, ne nous correspond pas, ou pire, qui nous tire vers un tourbillon sans fin de travail acharné et de surmenage pour des achat compensatoires à notre désillusion de ce qu’est devenue notre vie. C’est pathétique!

Comment pouvons-nous faire pour nous sortir d’un tel gaspillage énergétique et monétaire? Ça dépend. Ça dépend de chacun d’entre nous: de notre courage à faire face à nos peurs, de notre capacité à aller contre vents et marées (je parle bien ici d’aller dans une autre direction que ce que la société nous a appris sur les bancs d’école), de revoir nos valeurs et nos schémas de pensées.

Vous savez, il n’y a absolument rien de mal à être un exécutant: l’important c’est d’être heureux! La majorité des gens sont très bien dans leur routine de travailler en moyenne 45h/sem., d’avoir un salaire décent, des assurances, 2 ou 3 semaines de vacances par an et de profiter de leur vie le reste du temps.

Mais il y a les autres… Ceux qui en ont marre de réaliser le rêve de leur patron. Ceux qui ne se reconnaissent dans aucun des métiers traditionnels offerts sur les sites de recherche d’emploi. Ceux qui meurent à petit feu de l’intérieur étant prisonniers du son d’une cloche pour avoir le droit d’aller aux toilettes, d’aller manger et de pouvoir enfin quitter en fin de journée. Ceux qui se dévouent et qui passent inaperçus, ceux qui sont là depuis des années et qui, lors d’une promotion se font doubler, ceux qui ne peuvent dire non et qui se font abuser….

Si vous êtes de ceux qui n’arrivent pas à croire que c’est ça la vie, que c’est loin de votre vie de rêve. Métro, boulot, dodo, il serait peut-être temps de faire un petit bilan. Oui, oui, un bilan de vos valeurs (ici et maintenant et non pas celle de vos parents ou de vous lorsque vous aviez 10 ans). Un bilan de vos compétences, de vos intérêts, de ce que vous désirez dans la vie et aussi de ce que vous ne voulez pas ou ne voulez plus.

Quand vous êtes à l’étape de ce que vous désirez dans la vie, n’ayez pas de tabou: écrivez tout! 100 000$/ an, 8 semaines de vacances, télétravail, horaire flexible, mention d’honneur… Allez-y sans contrainte!! Faites-vous plaisir.

Laisse mûrir le tout quelques jours, réfléchissez, soyez attentif à ce qui se produit dans votre vie. Soyez curieux et prenez de l’information sur comment devenir travailleur autonome ou même, sur comment démarrer une entreprise et se partir en affaires.

Si vous ne trouvez pas votre place dans un emploi conventionnel, c’est peut-être que vous êtes prêts à créer votre propre emploi! En étant attentif à votre bilan et à ce qui vous entoure, des idées émergeront et, petit à petit, le tout prendra forme.

N’oubliez pas que chaque travailleur, chaque industrie et chaque chose répondent à un besoin. Pour être heureux dans votre vie et ne pas avoir l’impression de perdre votre temps au travail, quels besoins aimeriez-vous combler chez vos futurs clients qui correspondent à votre bilan?

Faites-vous un bilan, lorsque vous aurez quelques idées concrètes qui font du sens pour vous, faites des plans d’action en lien avec celles-ci et lorsque vous sentirez que c’est le bon temps: ACTION!

N’oubliez jamais qu’il faut être heureux quoi que l’on fasse!!