octobre 2017

N1408P27002H

Petite vie ou vie de liberté ?

Voici donc deux situations identiques, mais avec deux visions très différentes.

Imaginez que vous vivez dans une maison centenaire à la campagne, une petite maison très, très modeste, non pas décorée au goût du jour, mais plutôt avec un décor « planches d’origine » peintes avec une marque bon marché. Le plancher est fait de planches de ripe pressée teintes, afin qu’il résiste le plus longtemps possible aux égratignures. Lorsque que vous entrez dans votre maison, par temps humide, vous pouvez toujours sentir l’odeur de la terre qui provient de la cave, non pas de la cave à vin, mais bien du sous-sol qui se résume, en fait, à un trou d’environ trois ou quatre pieds creusé sous votre maison. La façade est orientée au sud-est et de grandes fenêtres occupent pratiquement tout l’espace du côté sud-ouest, ce qui permet grandement au réchauffement de celle-ci par temps ensoleillé, été comme hiver. Vous avez bien quelques voisins, mais ceux-ci sont à plus de trois cents mètres de chaque côté. En face de vous il y a un clos, puis la forêt et votre emplacement est délimité par des champs agricoles, ce qui vous permet d’avoir une vue panoramique sur le village le plus proche. Cette maison, bien que vous n’ayez pas encore fini de la payer, ne vous a pas coûté plus cher qu’une voiture familiale moyenne. Vous avez toujours rêvé d’une belle grande maison NEUVE moderne et luxueuse, mais malgré votre travail acharné quotidien, votre petit salaire ne vous permet que celle-ci, et ce, même si vous ne faites aucune dépense folle. Vous ne fumez pas, ne buvez pas d’alcool ou de liqueur, vous ne consommez aucune drogue et avez encore moins les moyens de sortir manger dans les restaurants. Vos sorties se résument à aller au travail et à faire votre épicerie.

Aujourd’hui c’est l’été, nous sommes en fin d’avant-midi et il fait très chaud pour une fois, soit près de 27 degrés, ce qui est plutôt rare. Vous n’avez pas un sous en poche et êtes assis sur votre petit balcon, verre d’eau à la main. Dans votre petite maison, il doit faire au moins 32 degrés puisque vous n’avez pas d’air climatisé. C’est un samedi semblable à tous les autres, vous êtes épuisé de votre semaine et vous fixez votre regard sur la nature. Vous pensez :

1- Sapristi que la vie est absurde et décevante. Je travaille toute la semaine comme un fou (ou une folle) pour un petit salaire de crève-faim qui ne me permet même pas l’achat d’un système d’air climatisé. Quand je regarde autour de moi, je vois les autres qui ont des maisons neuves, des voitures de l’année et sont habillés en carte de mode. Leurs enfants sont inscrits dans tellement de sports que je me demande quand ils trouvent le temps pour dormir. Plusieurs me racontent leur fin de semaine en me disant que ce n’est pas drôle, qu’ils ont dû attendre dehors au moins 30 minutes avant de pouvoir entrer dans leur restaurant favori et qu’en plus par après, lorsqu’ils sont allés au cinéma, il ont dû choisir un autre film, car la salle de celui qu’ils désiraient aller voir était comble et tout ça, c’est sans compter qu’ils n’arrêtent pas de parler des réservations qu’ils ont faites la semaine passée pour leur prochaine voyage en Europe. Et moi, je dois me contenter d’eau assis sur mon mini-balcon. Non mais, quelle vie terne je mène à la fin !!!

2- Que c’est magnifique et facile ! Je peux enfin relaxer, dans un endroit paradisiaque, calme et paisible, sans tracas, sans avoir besoin de courir pour quoi que ce soit. Je suis tellement chanceuse d’avoir l’eau courante, l’électricité, une maison à moi, un emploi, la SANTÉ. La vie est magnifique ! Et la nature qui se trouve autour de moi et un vrai cadeau. Dire qu’il y a une multitude de gens qui paient une fortune pour aller dans d’autres pays admirer la nature ?! C’est à n’y rien comprendre ! Je ne peux rien demander de plus, mes besoins sont comblés. Je n’ai ni soucis, ni obligation. Je n’ai qu’à profiter de ce temps magnifique, de ces paysages grandioses. Je n’arrive pas à comprendre tous ces gens qui ne cessent de courir pour tout et pour rien, qui se créent des obligations à avoir toujours plus qu’ils en ont réellement besoin, et qui dépensent des fortunes dans des endroits qui les font attendre pendant des heures, et ce, pour un simple repas ! Je préfère vraiment ma vie !

Vous avez ici deux façons de penser vraiment à l’opposé l’une de l’autre et pourtant, c’est la même situation. Je le répète, la vie est telle que nous croyons qu’elle est. Si vous percevez votre vie comme difficile, absurde, terne et décevante, elle le sera. Mais si vous croyez que votre vie est magnifique, facile et remplie de cadeaux magnifiques, elle le sera aussi ! C’est nous qui décidons, c’est notre perception des choses qui fait que nous sommes heureux ou non. Alors faites tout en votre pouvoir pour garder l’esprit ouvert. Tout ce qui nous entoure peut être merveilleux, il n’en tient qu’à vous.

N1109P21006H

Effet d’entrainement

Les médias et l’actualité regorge de sensationnalisme, et de plus en plus, nous entendons parler d’effet d’entrainement face aux tristes événements qui se produisent partout dans le monde.

Mais le sensationnalisme n’est en fait qu’une réaction d’excitement de plusieurs personnes face à un événement X. Les gens s’attardent sur ces actes, mais pour enrayer ces actions, ces événements, ces situations que nous trouvons tristes et abjects nous pourrions tous, mettre notre attention ailleurs.

Ce, sur quoi nous mettons notre attention, s’amplifie !

Afin que l’effet d’entrainement soit sur de bonnes choses nous devrions accorder notre attention sur des gens et des événements qui sont magnifiques et incroyables.

Des gens et des événements positifs, dignes d’intérêt, il y en a partout tout le temps !

Parlons de parents q

N1609P69010H

Et si le but, était le chemin ?

Ce n’est pas tant la destination qui compte mais bien le chemin qu’on prend pour s’y rendre !

Il y a certainement plusieurs d’entre vous qui serez en désaccord avec cette phrase, car pour bon nombre, seul le but compte, et ce peut importe comment on s’y rend. Selon mon point de vue, c’est bien, tout le contraire. Je vous explique.

Selon ma perception, notre but (destination physique) est la mort. Fataliste direz-vous ? Non, plutôt réaliste selon moi ! Car même si nous désirions, de tout coeur, transcender notre corps physique pour atteindre la vie d’un maître, pour l’instant, pour la majorité d’entre nous, c’est presque impossible. Je peux donc affirmer (toujours selon ma perception) que le but n’étant pas très attrayant, selon nos croyances bien entendu, que l’attention devrait davantage être portée sur le chemin lui-même.

Si on prend quelques minutes pour y réfléchir, le but lui-même n’est rien en fait si ce n’était de tous ce qu’on fait pour y arrivé ! Que ce soit au travail, dans les loisirs, en amour, dans la vie, c’est ce qui vient avant qui importe. Vous souvenez-vous à l’école en mathématique, écrire la réponse ne suffisait pas, nous devions écrire toute la démarche pour obtenir tous nos points. Dans les loisirs, les supporteurs suivent avec attrait tous les jeux qui sont fait pour obtenir un but. En amour, les moments les plus magnifiques ne sont-ils pas ceux où nous fessons l’impossible pour être remarqué et apprécier de l’être convoité. Dans la vie en générale lorsque vous écoutez une personne racontée un de ces succès, sur quoi met-elle l’emphase, le but ou tout ce dont elle a fait pour en arriver à son but ?

Étant donné que nous connaissons déjà le but (la mort physique), si nous ne voulons pas faire comme à la petit école (vous vous rappelez lorsque nous devions écrire 20 fois au tableau, le mot que nous avions eu mal) et recommencer, encore et encore, il serait peut-être temps d’axé un peu plus sur le comment on vit notre vie.

Si vous êtes comme moi (bien que la vie soit belle) et que vous n’avez pas réellement le goût de recommencer sans arrêt la même leçon ici sur terre (et ce vie après vie selon vos croyances) et bien il faut apprendre à être bon. Je ne dis pas bonasse, attention. Être une bonne personne est si simple lorsqu’on y pense. Pour faire le bien et être une bonne personne nous n’avons pas besoin de nous rendre en pays de guerre fleur à la main et drapeau blanc. Commençons simplement par nous respecter nous-même, nos valeurs, notre corps. Petite parenthèse ici, n’oublier jamais que le respect de soi fini ou celui de l’autre commence. Si vous avez envie du nouveau téléviseur de votre voisin ce n’est pas vous respecter (respect de vos envies) que d’aller lui voler (respect d’autrui) !

Bref être une bonne personne est avant tout une question de respect et de gros bon sens. On rêve de paix sur terre mais nous sommes incapables de nous accorder avec nos voisins…

Je termine en vous disant que l’important est ce qui se passe et ce que vous faites maintenant ! Pour obtenir le meilleur pointage au jeu de la vie vous devez avoir une bonne attitude, sourire, évitez les controverses et s.v.p. mettre le respect et le gros bon sens en avant plan ! Des petits gestes au quotidiens (sourire, tenir la porte à une personne, dire merci et s’il vous plait, accorder une réelle attention aux personnes qui nous entourent, écouter (et non pas juste entendre) une personne qui nous parle et tant d’autres petits gestes encore) sont importants et font une différence sur le chemin de la vie.

Je vous souhaite donc le plus merveilleux chemin de vie, rempli d’amour, de gratitude, de paix de respect et de conscience.

transformation

La vie n’a d’importance que lorsque nous lui accordons de l’intérêt!

La vie n’a d’importance que lorsque nous lui accordons de l’intérêt!
Cette phrase ne vous fait-elle pas réfléchir ?
• Cette phrase me fait réfléchir, tellement que j’ai été voir la définition du mot intérêt pour être certaine que ma compréhension n’était pas biaisé. Selon le site: www.le-dictionnaire.com le mot intérêt se définit comme suit: Ce qui importe, ce qui convient, en quelque manière que ce soit, à l’utilité, à l’avantage d’une personne ou d’une collectivité, d’un individu ou d’une personne morale, en ce qui concerne soit leur bien physique et matériel, soit leur bien intellectuel et moral, soit leur considération et leur honneur.

Il y a place à l’interprétation de cette définition autant qu’il y a de vie sur terre. Car la vie de chacun est perçue selon cette même personne. Ce qui importe et convient pour une personne n’est peut-être pas le cas pour une autre.

Bien des gens n’accorde plus d’intérêt à leur vie et on se demande pourquoi, car à première vue plusieurs d’entre eux semblent apte physiquement, ont un travail et des biens matériels pour répondre à leurs besoins. Mais l’intérêt pour la vie va bien au-delà de se genre de chose, sinon nous ne pourrions expliquer qu’un paraplégique aime sa vie, qu’une personne qui travail physiquement 70 heures semaine est hâte de se lever le matin ou qu’une personne dépourvue de bien matériel se sente plus vivant que jamais.

Il est certain que si nous ne filtrons pas ce que nous regardons et écoutons, il peut être difficile d’apprécier la vie sans avoir envie de se révolter. La vie met sur notre chemin un tas d’événements qui nous porte à se question avec des POURQUOIS ? Et plus souvent qu’autrement se sont ces POURQUOIS, qui demeurent souvent sans réponse, qui nous enlève un certain intérêt pour la vie.

Vous n’êtes pas en accord avec cette affirmation ? Observer un moment de votre vie qui vous à dépourvue d’intérêts pour celle-ci… n’étais-ce pas à un moment de questionnement d’un POURQUOI qui demeurait sans réponse ?? Pourquoi la vie m’a t’elle pris mon enfants ? Pourquoi ais-je eu cet accident ? Pourquoi ne m’aime-t’il pas ? Pourquoi ais-je échoué ? Pourquoi ça n’arrive qu’aux autres d’être chanceux ? Pourquoi je n’obtiens pas cette promotion ? Pourquoi ais-je été mis à pied ?

Les questions affluent mais les réponses pertinentes ne viennent pas. Et si pour demeurer dans l’intérêt de notre vie nous devions cesser les POURQUOIS! J’entends déjà certaines personnes me dire, se poser des questions nous apporte davantage que de ne pas s’en poser. Se poser des questions permet une compréhension des choses qu’il n’y aurait pas autrement. Et si ce n’était pas le cas ! Ne vous ait-il jamais arrivé d’obtenir des réponses, sans vous poser de questions, par le simple fait d’observer.

La vie ne serait-elle pas plus facile si au lieu de se morfondre sur des pourquois sans fin, nous laisserions les événements être ce qu’ils sont, ni plus ni moins. Que nous laisserions la vie et le temps nous répondre, si réponse il y a. Car malheureusement il n’est pas vrai qu’il y ai une réponse satisfaisante, selon notre point de vue, pour chaque question.

Je peux vous dire par expérience que ma vie se porte beaucoup mieux et est, plus digne d’intérêt depuis que je laisse la vie être ce qu’elle est, sans me bombarder de POURQUOI. Ne pas me demander pourquoi ne veut pas nécessairement dire que j’accepte ou j’apprécie tout ce que la vie met sur mon chemin. Il m’arrive comme tout le monde de *pogner les nerfs* mais ces moments demeurent bref quand j’élimine les pourquois. Je me dis : C’est la vie, c’est tout. (exemple lorsque je me fais couper le chemin 😉

Si je n’aime pas la situations dans laquelle je suis ou que je ne comprends pas un événement je ne perds pas mon temps à me demander pourquoi, j’utilise plutôt mon temps et mon énergie à changer cette situation, à changer mon point de vue ou à trouver une solution pour l’améliorer ou en tirer partie.

Je vous donne un exemple. Lorsqu’on perd un être cher, il n’y a souvent pas de réponses que l’ont puisse obtenir qui nous satisfasse. Si nous nous acharnons à nous demander pourquoi nous ne pouvons pas avancer dans le processus du deuil. Si par contre nous acceptons la situation telle qu’elle est, même si nous la détestons, nous pourrons avancer dans le processus de deuil et s’en sortir plus facilement. La personne qui se dit que tant qu’elle n’aura pas de réponse qu’elle ne pourra faire son deuil demeureras malheureusement dans un gouffre sans fin.

Éliminer les pourquoi apportent un calme intérieur. Lorsque nous sommes calme intérieurement il est plus facile d’apprécier chaque petit événement. Les petites choses apportent souvent de grand bonheur, car le bonheur est en fait un état intérieur. Le sourire entre autre procure le bonheur, et c’est prouvé scientifiquement ! Un petit bonheur peut-être un souvenir, une odeur, le regard porté sur la nature, la présence d’une personne qu’on aime, ça peut-être aussi banal que de pouvoir aller prendre un douche pendant 20 minutes lorsqu’on a un nouveau né à la maison, ou avoir du temps pour soi lorsque tout le monde est couché. Le bonheur est différent pour chacun d’entre nous et s’étends bien au-delà de chose matériel.

L’intérêt que nous portons à notre vie peut s’agrandir en laissant la vie être, telle quelle est, avec ses hauts et ces bas. La vie est ainsi faite, elle ne changeras pas même si nous nous acharnons à nous dire : OUI MAIS POURQUOI ? Alors aussi bien utilisé notre énergie à l’apprécier et à l’observer avec objectivité, ce n’est qu’à ce moment que nous obtiendrons les meilleures réponses qui soient.

Pour conclure je vous met au défi d’éliminer pendant 1 mois les pourquois de votre vie et de voir à quel point ceci peut l’améliorer.

Si vous désirez me partager votre expérience positive face à se défi, vous pouvez m’en faire part par courriel, je serai très heureuse de vous lire.

à Bientôt

logo-isabelle-pruneau-simple-x85

Soyez heureux! Je souhaite que chacun trouve sa voie dans l'amour, la gratitude, la paix, le respect et la conscience.

Copyright 2017 © All Rights Reserved